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Centre Vietnam

  • Dianou
  • 15 déc. 2015
  • 5 min de lecture

Le 25 novembre, nous voici donc partis pour Dalat en bus de nuit (oui, oui en pleine journée mais il n’y a aucun moyen de s’y rendre autrement !). Nous voici donc allongés d’office, sur 2 étages et avec 2 allées centrales avec les jambes emboitées dans un caisson prévu à cet effet. Bref, difficile à décrire mais peut-être qu’une petite illustration vous aidera à vous imaginer la chose… !

En tout cas il s’agit d’une super compagnie bien organisée où l’on nous distribue bouteille d’eau et lingette pour les mains et… ah oui… il faut se déchausser lorsque nous montons dans le bus ! On nous distribue alors un sac plastique chacun pour y glisser ces dernières et puis, lors des arrêts sur la route, vous n’avez qu’à vous servir dans le bac de tongs prévu à cet effet afin de déambuler dehors ! Quelle organisation !

Vers 18h et après 9h de trajet, nous voilà donc arrivés à Dalat, ville au centre du pays appréciée par les français au début du siècle dernier pour sa fraîcheur (en opposition avec la chaleur tropicale régnant au sud). Ceux-ci laissèrent d’ailleurs derrière eux des maisons de style colonial, la culture de fraises et les vietnamiens, qui n’ont pas peur du kitsch, en profitèrent d’ailleurs pour construire la tour radio en forme de tour Eiffel ainsi qu’un restaurant nommé « le Moulin Rouge » et construit comme tel !

Soit, toujours est-il qu’ici ça caille !!!! Nous ressortons volontiers pulls et pantalons ! D’ailleurs, ici ils portent tous bonnets et gros manteaux fourrés, mais mangent toujours dehors ou dans les restos qui ne ferment jamais (pourquoi faire ?) !! Dalat en novembre c’est comme l’Alpes d’Huez en janvier, sauf qu’il fait 15 degrés dans la journée !!

Nous atterrissons dans une guesthouse (« Backpackers Paradise ») bien sympa, où l’on nous offre un bon thé d’artichaut (spécialité de la ville) pour nous réchauffer et jus de la passion ! Les jeunes employées nous sont également de bons conseils sur ce qu’il y a à faire dans la région ! Une super adresse en soit, bien que la chambre soit de style « mémé » avec sa tapisserie d’un autre temps et ses couvertures de mauvais goût ! Mais peu importe : plus grand-chose nous offusque à présent ! C’est donc ici que nous passerons 2 nuits, avant d’être redirigés vers un hôtel pour la dernière nuit (nous n’avons toujours pas compris pourquoi mais peu importe puisque la chambre est plus agréable !).

Le premier jour nous avons loué un vélo afin de rejoindre le lac Tuyem Lam ainsi que la pagode Truc Lam

Il se trouve qu’aucune route ne longe ce lac et qu’il fait tout gris, donc nous rebroussons chemin assez rapidement et retournons en centre-ville voir le lac Xuan Huong. Il y a beaucoup de vent donc nous ne nous éternisons pas non plus et décidons finalement d’atteindre la gare à crémaillère (qui contient une ancienne locomotive) pour nous rendre à la pagode de Linh Phuoc via un petit train de touristes. Le paysage se compose de serres à perte de vue !

Mais revenons à cette pagode qui est constituée quasiment exclusivement de mosaïques, et ça nous parait d’un kitch !! Ça semble d’ailleurs être un des lieux privilégiés pour les photos de mariée (quand on aime, on ne compte pas !).

Enfin, sur le retour nous visitons la « Crazy House » ou la « folie Hang Nga ». Qu’en dire … ??? Encore un hurluberlu d’architecte qui a craqué (son slip ?) en construisant cette étrange maison dont une partie fait également office de chambres d’hôtel personnellement je ne voudrais pas y dormir… !).

Le lendemain, nous avions pour projet de grimper le mont Lang Biang de bon matin mais en apercevant le ciel bien nuageux lors du réveil, nous décidons de ne pas y aller sous peine de ne rien y voir de là-haut (oui, bon ok, nous étions aussi un peu fatigués !). Nous avons alors « visité » le marché (où nous y avons d’ailleurs déjeuné) où nous avons gouté aux longanes et ramboutans (déclinaisons du litchi) puis nous nous sommes baladés en ville, rejoignant un petit temple sur les hauteurs puis petit tour autour du lac jusqu’au jardin des fleurs avant de rentrer (et de déménager à l’hôtel donc).

Le lendemain nous avons pris un bus de nuit (qui mettra 15h) pour Danang, plus au nord encore, afin de rejoindre l’adorable petite ville de Hoi An. Bon, pour la petite histoire, nous avons malgré nous sauté le repas du soir car lors de la pause de 16h30 (la traduction en anglais manquant !) nous ne pensions pas qu’il s’agissait du dernier arrêt « repas » (ah, mais voilà pourquoi ils se sont tous commandé des bouillons de nouilles !!).

Le bus nous a donc débarqués à 4h du matin (malheureusement, les bus ont toujours de l’avance lorsque l’on doit arriver au petit matin !) à la gare routière de Danang où nous avons poireauté 1h30 avant de prendre le premier bus local pour Hoi An (et si peu frais que nous étions, nous n’avons tout de même pas marché dans l’arnaque du prix du ticket de bus !).

Après une petite sieste dans notre super chambre (la première si belle depuis le début de notre voyage, c’est dire !), nous avons donc pris des vélos afin de partir à la découverte de cette charmante petite ville (victime de son succès et donc malheureusement bondée de touristes…). Celle-ci avec son petit port de pêche et ses façades jaunes décorées de nombreux lampions, est une merveille à arpenter de nuit également. Un véritable coup de cœur de mon côté ! Nous y avons également, comme à notre habitude, trouvé notre cantine !

Pour ce qui est des visites, nous avons pris le seul et unique « pass» qui nous donne droit à 5 entrées à choisir parmi les 24 temples, musées ou vieilles maisons de la ville.

Et pour ceux qui aimeraient se refaire une garde-robe, sachez que c’est possible car c’est aussi LE paradis du sur-mesure, la ville étant en effet composée à 90% de tailleurs qui peuvent vous confectionner tout ce dont vous désirez (du banal T-shirt à la robe de mariée, en passant par le costume 3 pièces… !).

Le lendemain, nous avons rejoint la plage d’An Bang sur laquelle nous sommes restés une petite heure à contempler les rouleaux des vagues, avant de nous balader au milieu des potagers et rizières où les paysans travaillent encore de manière ancestrale (manque de bol nous n’y sommes pas passés à la bonne heure !).

Nous y avons d’ailleurs fait la rencontre d’un paysan se prénommant « Hung » (ou quelque chose de similaire), qui nous a fait prier devant un petit temple japonais, chasser les oiseaux (« chung chung coa coa » comme il les appelle !) au lance-pierre, poser devant ses buffles avec son chapeau pointu,…. avant, bien entendu, de nous demander de l’argent (dont le montant n’est jamais assez important ;) ).

(oui, bon, ce n’est pas le roi de la photo… !)

Enfin, nous avons terminé d’utiliser nos entrées dans les temples et avons, entre autre, assisté à une représentation d’art traditionnel ! Fou-rire assuré ! Et comme vous nous êtes sympathiques, vous avez droit à un petit extrait du spectacle (NDLR: pour les connaisseurs uniquement, attention sosie: Daniel Herrero!!!) !

Bref, vous l’aurez compris, je serais bien restée encore quelques jours à flâner au cœur de cette agréable ville, mais une fois encore, il nous faut filer vers le nord afin de pouvoir profiter de treks au cœur des minorités ethniques (sauf qu’à l’heure où je rédigeais ces lignes, nous nous trouvions dans le nord, dans la baie d’Halong où c’est clairement l’hiver et l’on nous déconseille fortement de nous rendre là où nous avions prévu d’aller… Shit !).

C’est donc le 1er décembre, après avoir avalé un sandwich en compagnie de ratatouille venu voler un morceau d’omelette dans la poêle, que nous sommes partis en direction de Tam Coc, aussi surnommé la « baie d’Halong terrestre ».

 
 
 

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Tout tout tout...
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